avec du mastic, et Gertrude fait le portrait de la cuisinière. On a expulsé le chien du salon ; il pissait trop et trop souvent.
Bonjour, vieux rat. Il paraît que la petite santé est bonne, et que tu commences à prendre une bonne constitution. Soigne-toi toujours bien afin que, dans un mois, quand j’irai à Rouen, je te trouves plus florissante et plus gaillarde que jamais. Si tu continues à bien aller, comme nous nous en donnerons cet été, à Trouville ! Tu sais que dès le mois de juin je prends mes vacances. Dieu veuille qu’elles soient aussi bonnes que je compte les faire longues.
Tu me demandes des nouvelles sur les Collier ; il y a longtemps que je n’ai été les voir. Il me faut, pour y aller, une grande heure et autant pour revenir, ce qui fait bien deux belles lieues et demie sur le pavé. Quand il pleut et qu’il y a de la boue, ce n’est pas tenable. Mes moyens ne me permettant pas de prendre un cabriolet et mes goûts un omnibus. Je n’y vais qu’à pied, et quand il fait sec.
Jeudi dernier j’ai vu Gertrude chez Madame Pradier[1] ; Achille te l’a dit, mais elle s’en est allée comme nous arrivions.
Tu t’attends à des détails sur Victor Hugo. Que veux-tu que le t’en dise ? C’est un homme comme
- ↑ Femme du sculpteur.