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sait-il pas comme un aveu dépouillé d’artifice, le jour où il dédiait un de ses romans : « Aux jeunes écrivains de France… à ceux, ajoutait-il, dont la sympathie m’a chaque jour dans mon travail aidé… » N’a-t-il pas fait mieux encore, en allant plus loin et plus profondément que les hommes ? N’a-t-il pas voulu se rattacher à la terre elle-même, quand il dédiait son premier volume de poèmes : « Aux paysages de l’Île de France, ardents et limpides, pour qu’ils le protègent de leurs ombrages. » Le geste est élégant, le mouvement plein de grâce, en tout digne du sexe qui d’instinct sait trouver les attitudes et camper son personnage. Et je ne doute pas que cet appui ait été réel. Pourtant je me plais à y voir plus encore : un jalon pour l’avenir. Flatterie et caresse de la femme qui reparaît sous l’auteur, qui sait comme avec chacun il convient de s’y prendre, et que nous avons toujours,