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Barrat, ont bien l’empreinte et l’accent de la vie pour quiconque se plaît à les considérer isolément. Je n’en veux qu’une preuve, c’est que nous ne les oublions plus, qu’une fois silhouettés par le crayon aigu du dessinateur, qui fait saillir leur mimique expressive, ils reparaissent, à chaque allusion, dans leur réalité de chair. Si personnel est leur accent qu’un nouvelliste à la Française, doué du pittoresque concis qui fit un Maupassant, pourrait en chacun d’eux trouver la matière d’un de ces contes où se reflète toute une existence. Combien plus vive apparaîtra cette empreinte, combien plus marqué cet accent, si nous les rattachons au groupe central, qu’ils complètent sans doute, mais dont ils tirent également leur éclat. Pour fortifier mon raisonnement, je vais prendre un exemple illustre, dont j’entends qu’on veuille bien ne pas déduire plus de conséquences que je n’en vois moi-même.