une autre différence. Stendhal inspira toute une série de travaux ; depuis l’époque où M. Taine le découvrit et le mit si magistralement en lumière, on vit se produire une floraison de critiques et d’études ; aujourd’hui encore on continue à s’occuper de son œuvre et à commenter son talent : il faut reconnaître d’ailleurs que les récentes publications inédites livrées à la curiosité des lettrés, qui dévoilent de plus en plus l’arrière-fond de ce mystérieux esprit, constituaient des documents nouveaux, à maint égard précieux pour l’analyste. En ce qui concerne Balzac, il n’en fut pas ainsi : si l’on excepte la belle étude de M. Taine — mais la dimension même de ce travail limitait son effort — on citerait difficilement, croyons-nous, un ouvrage qui compte sur Balzac, ou plutôt sur le génie de Balzac ; car toute une partie du travail a été exécutée la partie accessoire et fragmentaire ; on a réuni les matériaux de l’œuvre ; tout ce qui a trait à l’élément anecdotique et biographique a été fait, tellement fait qu’il ne reste rien à y ajouter, et que, pour notre part, nous nous garderons soigneusement de la plus légère inclusion dans ce domaine.
Il est clair que Balzac, par la hauteur et l’im-