sans cesse, pour n’obtenir, d’ailleurs, que des réponses insuffisantes. L’une des premières questions qui m’ont intrigué était de savoir sur quoi la Terre repose et, si elle ne repose sur rien, pourquoi elle ne tombe pas. Il serait impossible de trouver dans aucun de mes ancêtres un état d’esprit analogue. Mes
parents, d’ailleurs, se sont toujours montrés opposés à l’indépendance de mon caractère, à mes rêves scientifiques et philosophiques, à mon dédain des situations officielles, à mon désintéressement de la fortune. Comme parents soucieux de l’avenir de leurs enfants, ils raisonnaient juste et pratiquement. Mais la ques-
lité. J’ajouterai encore, à propos de ce nom de Flammarion, que l’on a pensé, dit et écrit que j’avais choisi là un très heureux pseudonyme littéraire. On voit qu’il n’en est rien : ce nom est celui de mon père.