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LA PLANÈTE MARS.
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dans ceux de plusieurs, On en trouve dans les dessins de Dawes, mais les lignes tracées par Dawes n’existent pas dans les dessins de M. Schiaparelli. On retrouve, au contraire, les lignes tracées par Dawes dans les dessins de M. Burton. Je ne pense pas que ces tracés soient imaginaires, mais il me semble que ce ne sont pas là des choses permanentes sur la planète. »

M. Maunder exprime, de son côté, l’idée que les canaux dessinés par l’observateur de Milan ne sont pas des lignes réelles. Plusieurs peuvent être dues à des illusions d’optique ; plusieurs paraissent être des bordures de districts ombrés. M. Schiaparelli paraît prolonger ses lignes au delà de leur longueur réelle, par exemple, lorsque deux lignes sombres se dirigent l’une vers l’autre, il les prolonge jusqu’à ce qu’elles se rencontrent, ce qui ne paraît pas être réel.

M. Green pense, comme M. Maunder, que les canaux dont il s’agit indiquent tout simplement les bords de taches légèrement ombrées.

Les astronomes anglais s’accordent à réclamer des observations nouvelles avant d’admettre l’existence réelle de cet étrange réseau de lignes droites qui s’entrecoupent dans tous les sens,

CIX. Même opposition, 1881-1882. — Otto Bœddicker. Observations et dessins[1].

Fig. 196.
Dessins de Mars, par M. O. Bœddicker, les 20 et 26 décembre 1881.

À la séance du 17 avril 1882 de la Société royale de Dublin, lord Rosse communiqua les observations faites à son Observatoire de Birr Castle, par

  1. Notes on the physical appearance of the planet Mars. Birr Castle Observatory Scientific Transactions of the Royal Dublin Society, 1882.