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LA PLANÈTE MARS.


N°1      
Dénomination Longitude. Distance
au pôle
austral.
Nombre
des
obser-
vations.
51 a
Punta australe di Merso, 1879
290°,98 105°,16 5,4
51 b
Bocca dell’Astabora nella Gran Sirte
299°,16 101°,91 1
51 c
Divisione del Nilo e dell’Astapo
281°,72 128°,34 3,4
52
Bocca australe dell’Alfeo
35°,01 0,1
53
Centro o croce dell’Ellade
294°,93 46°,38 7
54
Bocca settentrionale dell’Alfeo
298°,81 61°,76 1,3
55
Ultimo punto del Mare Tirreno
297°,37 96°,70 6,5
56
Ultimo punto dell’Ellade, 1877
314°,97 48°,92 4,3
56 a
Bocca del Peneo nel Mare Australe
315°,99 44°,95 3
57
Corno d’Ammone
317°,99 81°,21 13,11
57 a
Bocca del Tifone nella Gran Sirte
306°,26 94°,99 1
57 b
Palude Sirbonide
327°,22 104°,01 2
58
Scilla e Cariddi
323°,46 69°,75 3
59 a
Novissima Thyle
355°,10 19°,25 1
60 a
Centro dello Noachide
344°,93 53°,24 3
61
Bocca del Phison nel Golfo Sabeo
336°,28 85°,24 6,5
61 a
Uscita del Phison dalla palude Coloe
302°,52 128°,29 3,4
61 b
Ingresso del Nilo nella palude Coloe
303°,59 134°,29 2,1
61 c
Bocca dell’Eufrate nel Golfo Sabeo
337°,88 82°,74 3
61 d
Divisione dell’Eufrate e dell’Oronte
336°,93 105°,60 2
61 e
Bocca dell’Eufrate nel Nilo
334°,30 132°,38 4
62
Primo corno del Golfo Sabeo
357°,17 96°,30 8
62 a
Golfo di Edoni
345°,21 85°,98 2
62 b
Canale ed istmo di Xisutro (mezzo)
347°,90 81°,48 4

Soit 114 points déterminés par 482 observations.

On voit par ce Tableau que la baie du Méridien, appelée par M. Schiaparelli vertice d’Aryn, comme nous l’avons vu, a pour longitude 0°,92, au lieu de 0°,00. Si donc on veut ramener toutes les autres positions à un méridien initial, il faut soustraire de toutes leurs longitudes ce petit nombre 0°,92.

Par ces positions, et à l’aide de 30 disques complets et de 104 esquisses partielles obtenues pendant cette période, l’éminent observateur a construit la carte reproduite ici (fig. 185), dessinée non plus seulement par traits, mais par tons, et dont l’objet est de représenter plus fidèlement que la première les aspects martiens tels qu’on doit les voir à la surface même de la planète. Cette carte est plus étendue que la première. Au lieu de s’arrêter au 40e degré de latitude inférieure ou boréale, elle va jusqu’au 60e. Nous allons l’examiner en détail.

Et d’abord, quant aux dénominations de mers, terres, fleuves, canaux, golfes, lacs, l’auteur paraît regretter (p. 5 et 51) d’avoir admis dans son précédent mémoire que ces expressions pouvaient être conformes à une réalité. Elles ne doivent signifier rien de plus que pour la Lune. Elles servent à indi-