partie des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise et comptait neuf millions d’habitants, il y avait eu pendant cet inoubliable mois de juillet plus de deux cent mille morts, qui se répartissaient ainsi :
Semaine finissant le | 7 juillet |
7 750 | TOTAL du 1er au 31 juillet : 230 084 | |
Journée du dimanche | 8 juillet |
1 648 | ||
— lundi | — 9 |
1 975 | ||
— mardi | 10 — |
1 917 | ||
— mercredi | 11 — |
2 465 | ||
— jeudi | 12 — |
10 098 | ||
— vendredi | 13 — |
100 842 | ||
— samedi | 14 — |
81 067 | ||
— dimanche | 15 — |
11 425 | ||
— lundi | 16 — |
3 783 | ||
— mardi | 17 — |
1 893 | ||
Les cinq jours suivants (moyenne de chacun) |
980 | |||
Après le 22 (moyenne normale) |
369 |
La mortalité avait triplé dès avant la semaine sinistre et avait quintuplé dans la journée du 9. La progression s’était arrêtée à la suite des séances de l’Institut qui avaient tranquillisé les esprits et calmé les imaginations affolées ; elle avait même manifesté un sensible mouvement de rétrocession dans la journée du mardi. Malheureusement, avec l’approche de l’astre menaçant, la panique avait repris de plus belle dès le lendemain et la mortalité avait sextuplé sur la moyenne normale : la plupart des constitutions faibles y avaient passé. Le jeudi 12, à l’approche de la date fatale,