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LA FIN DU MONDE
ruption, venant d’une part de l’explosion des bolides, et d’autre part d’un orage immense dans lequel il semblait que toute la chaleur atmosphérique se fût transformée en électricité. Un roulement continu, rappelant celui de tambours lointains, emplissait
Ils se précipitèrent affolés.
les oreilles d’un long ronflement sourd, entrecoupé de chocs horripilants et de sinistres sifflements de serpents ; et puis c’étaient des clameurs sauvages, le hurlement d’une immense chaudière qui bout, des explosions violentes, des canonnades répétées, des plaintes du vent, des heu ! heu ! gémissants, des secousses du sol comme si la Terre s’effondrait. La