Page:Fischer - Guide de préparations organiques à l’usage des étudiants, 1907.djvu/11

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xii

Lorsqu’il s’agit de chauffer des substances avec des dissolvants facilement volatils, il faut toujours se servir d’un réfrigérant ascendant et du bain-marie. On prendra quelques précautions pour agiter le liquide qui peut se trouver à l’état surchauffé.

Il ne faut pas jeter de substances inflammables dans les pots qui sont destinés à recevoir le papier, les allumettes, etc. ; il faudra les jeter dans l’évier.


II. Empoisonnement par les gaz et les vapeurs.

Il faut surtout éviter de respirer du chlore, du brome, les vapeurs des acides nitreux, nitrique et cyanhydrique, l’hydrogène phosphoré, les chlorures de phosphore, les chlorures d’acides et les sulfates d’alcoyles. Avec ces substances et avec tous les acides fumants, il faudra travailler exclusivement sous des hottes à fort tirage.

Les substances qui ont une forte odeur, telles que les chlorures de benzoyle et de benzyle, l’anhydride acétique, les isonitriles, les thiocarbimides alcoylées, les mercaptans, etc., ne doivent pas être versées dans les lavabos ou les conduites qui débouchent dans le laboratoire.


III. Blessures et empoisonnements par des substances caustiques ou toxiques et par les acides concentrés.

Quand on pulvérise dans un mortier de la soude caustique, de la potasse caustique, de l’éthylate de sodium desséché, du cyanure de potassium, il faut éviter les éclats et les poussières ; il faudra donc entourer ces substances de papier ou les couvrir d’un linge.

Quand on fait une fonte avec un alcali à haute tempé-