Page:Fischer - Guide de préparations organiques à l’usage des étudiants, 1907.djvu/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 90 —


78. Acide α-glucoheptonique
CH2OH.(CHOH)8.COOH.

100g de glucose anhydre sont dissous dans 500cm³ d’acide cyanhydrique à 3 pour 100 ; on y ajoute 10 gouttes d’ammoniaque ordinaire. Le mélange est abandonné pendant 4 à 5 jours à la température ordinaire, puis additionné d’une solution de 130g d’hydrate de baryum dans 400cm³ d’eau et maintenu à l’ébullition dans une capsule jusqu’à disparition complète de l’ammoniaque. On acidule par de l’acide sulfurique dilué et l’on chasse jusqu’à la moindre trace l’acide cyanhydrique par ébullition. (Exécuter cette opération sous la hotte.) L’acide sulfurique est précipité quantitativement par l’eau de baryte. La solution est bouillie avec du noir animal, filtrée et concentrée au bain-marie jusqu’à consistance sirupeuse. Ce sirop, abandonné assez longtemps à la température ordinaire, laisse déposer la lactone de l’acide α-glucoheptonique sous forme cristalline. Ces cristaux sont triturés dans un peu d’alcool à 80 pour 100 et filtrés à la trompe. Ils sont ensuite dissous dans 3 fois leur quantité d’eau. La solution est traitée à l’ébullition par du noir animal, filtrée et concentrée. Par refroidissement, la cristallisation s’effectue.


79. α-glucoheptose C7H14O7.

Dans un flacon à parois résistantes et d’une capacité de 600cm³ environ, on dissout 20g de lactone de l’acide α-glucoheptonique dans 200g d’eau. Le flacon est mis dans un mélange réfrigérant et l’on attend l’apparition de petits cristaux de glace. On ajoute alors 1cm³,5 d’acide sulfurique dilué et par petites portions, 100g d’amalgame de sodium à 2,5 pour 100, aussi pur que possible. La masse est énergiquement secouée et de temps en temps