6) DISCOURS SUR
puis un autre; & celà fe faiſoit, dit Mr. Bas- # nage,“ (1) par Quelques particuliers qui trou- È vant un Ecrit utile à la piété , le produiſoient âleur D Egliſe : & méme, ajoute-t-il, ils ſe donnoient Y là deſſur une fi grande liberté , qu’ils comptoient Y entre les livres Canoniques des écrits manifeſtement Tuppoſés. Les Egliſes ſe partageoient en opi- nions différentes comme les particuliers. Les unes rejettoient un livre pendant que les autres le recevoient. On conteſtoit, on examinoit,
| qué @a mettre. La ſeconde lettre de St.
gfétoit pas d’abord dans le canon. Plu- Keurs | perſóncis „ dit Euſebe, (2) la jugerent utile „. & lon commença de la lire avec ſoin. i aſſure la même (3) choſe des lettres de St. gacques & de Sr, Jude. Un très petit nombre d'anciens en avoit parlé comme de deux écrits divins; quelques Egliſes ſe déterminerent à les Hire; le doute dura longtems, & enfin il fut aboli. Saint Jérôme (4) dit aufli de la lettre de St... Jacques qu'elle avoit acquis ſon autorité peu à fau par la ſuite des tems. L’Epitre aux
cr) Hig. “de Egliſe livre YUI. Chap. 5 C2) HE Vocles, liv, 1lï. Chap. 34 Cg) Liv. T° ¡I Éhap. 24.
c C4) De Vié, ill, Chap. 2e
