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des races humaines.

CHAPITRE XIII.

Préjugés et vanités.
הֲבֵל הֲבָלִים
Vanitas vanitatum.
(L’Ecclésiaste).

Das Herz, in kalter, stolzer Ruh,
Schliesst endlich sich, der Liebe zu.
(Schiller).


« Les Nègres d’Afrique n’ont reçu de la nature aucun sentiment qui s’élève au-dessus de l’insignifiant. Hume défie qui que ce soit de lui citer un seul exemple d’un nègre qui ait montré des talents et il soutient que parmi les milliers de noirs qu’on transporte loin de leurs pays et dont un grand nombre ont été mis en liberté, il ne s’en est jamais rencontré un seul qui ait produit quelque chose de grand dans l’art ou dans la science, ou dans quelque noble occupation, tandis qu’on voit à chaque instant des blancs s’élever des rangs du peuple et acquérir de la considération dans le monde par des talents éminents. Tant est grande la différence qui sépare ces deux races d’hommes aussi éloignées l’une de l’autre par les qualités morales que par la couleur. » (Kant, Critique du jugement).


« Il est à remarquer que dès que l’on étudie avec plus de soin les peuples noirs qui se sont fait une réputation par leurs conquêtes ou par une certaine aptitude à la civilisation, on est tenté de la retirer du groupe des Nègres proprement dits. » (D’Omalius d’Halloy, Les Races humaines).


« Qui ne connaît l’infériorité intellectuelle innée des