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faite dans les pires conditions que celles qui consisteraient à prendre comme point de comparaison, pour la race noire, les Soudaniens transportés au Caire, où ils vivent pour la plupart dans le plus profond abaissement et dans la plus grande misère.

Voici d’ailleurs la conclusion que tire M. Topinard des comparaisons où figure la force musculaire tant des mains que des reins, dans plusieurs groupes ethniques. « Les moyennes ci-dessus, dit-il, nous montrent bien les Australiens très mal partagés, mais elles montrent les Chinois encore plus mal partagés pour la pression des mains. Les plus forts des reins, d’autre part, sont les Indiens Iroquois et, après eux, les indigènes de l’archipel Sandwich. Les Nègres sont assurément moins forts que les Blancs, mais leurs intermédiaires, les Mulâtres, sont plus forts que les uns et les autres. Ce qui prouve bien que la condition physiologique prime dans tous ces cas la condition anthropologique, c’est l’infériorité musculaire des marins de Ransonnet et de M. Gould, dans la race blanche. »

En étudiant les faits ainsi exposés, on est bien obligé d’admettre qu’il est impossible de faire de la force musculaire, l’attribut de telle race plutôt que de telle autre. Sous ce rapport, c’est encore à l’égalité des races qu’il faut conclure.


On peut aussi mentionner la durée de la vie comme un caractère pouvant constituer une certaine supériorité d’une race à une autre.

La moyenne de la vie étant plus longue, chaque individu peut atteindre un développement d’autant plus complet et réaliser des progrès qui restent au patrimoine de la communauté. Ainsi se crée, en quelque sorte, une force héréditaire qui rend les descendants plus aptes à conquérir d’autres qualités subséquentes et supérieures. Mais rien ne