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CHAPITRE VII.

Comparaison des races humaines au point de vue physique.


Et pecudes et agros divisere atque dedere

Pro facie cujusque et viribus ingenioque. Nam facies multum valuit, viresque vigebant.

(Lucrèce).

I.

DE LA TAILLE, DE LA FORCE MUSCULAIRE ET DE LA LONGÉVITÉ DANS LES RACES HUMAINES.


Nous avons hâte de passer à un autre ordre d’idées, en jetant un coup d’œil sur les mesures anthropologiques que l’on a prises dans les divers groupes ethniques, afin de les comparer sous le rapport de la taille.

Dans la lutte pour l’existence, l’homme encore rivé a l’état primitif dut assurément trouver dans une belle stature un grand avantage matériel sur ceux qui en furent moins doués. À part cet avantage, il y a un certain effet moral irrésistible et inexplicable, exercé par l’aspect d’un homme grand et bien fait. Il est imposant, il domine tout ce qui l’entoure. Sans savoir pourquoi, instinctivement, pour ainsi dire, on sent en lui l’attribut de la force et de la puissance. Les Nemrod seront toujours les chasseurs d’hommes devant l’Éternel, toutes les fois que la civilisation n’aura pas suffisamment marché pour inventer des armes par lesquelles on puisse se mesurer à distance. Après les conditions d’aptitudes intellectuelles, la taille peut donc être considérée comme un signe de distinction naturelle entre les hommes, les plus petits, exceptis excipiendis, étant toujours inférieurs aux plus grands