42 Basques espagnols |
75.18 |
13 Esquimaux |
74.43 |
28 Chinois |
72.37 |
35 Malais |
74.12 |
136 Nègres d’Afrique |
74.81 |
69 Néo-Calédoniens |
72.39 |
En étudiant ce tableau, on voit que l’angle facial le plus ouvert, qui se trouve dans la race blanche, est celui des Bas-Bretons, mesurant 76.81 ; l’angle le plus aigu est celui des Chinois, race jaune mesurant 72.37. Les Nègres viennent avant les Bretons-Gallots et la différence entre eux et les Bas-Bretons n’est que de deux degrés (76.81 — 74.81). Bien que les chiffres de Broca ne soient pas les mêmes que ceux donnés par M. Topinard, l’auteur des Mémoires d’Anthropologie avait constaté cette même différence de deux degrés, « chiffre inférieur, dit-il, a l’étendue des erreurs qui résultent des variétés de direction et de volume de l’épine nasale[1]. »
Il faut encore se rappeler qu’il ne s’agit ici que des moyennes qui n’auront jamais d’autre valeur, en anthropologie, que l’approximation d’un type idéal, caractérisant chaque groupe ethnique, type qui n’existe pas dans la nature et qui varie selon le caprice de l’investigateur. Dans les oscillations des maxima et des minima qu’on a confondus dans chaque série, afin d’en tirer les moyennes que nous venons de lire, il doit y avoir un désordre, un entre-croisement encore plus évident et significatif, dénonçant l’inanité des théories arbitraires par lesquelles on persiste à diviser les races humaines en supérieures et inférieures. « Si l’on n’étudiait que les caractères qui établissent le degré de supériorité ou d’infériorité des diverses races
- ↑ Broca, loco citato, t. IV, p. 676.