mm | |
63 Bas-Bretons |
97.3 |
18 Caverne de l’Homme-Mort |
92.0 |
8 Lapons |
100.0 |
28 Chinois |
92.5 |
15 Esquimaux |
94.1 |
82 Nègres d’Afrique |
94.2 |
22 Nubiens |
93.2 |
54 Néo-Calédoniens |
93.5 |
8 Tasmaniens |
94.0 |
12 Australiens |
92.7 |
Pour se dispenser de toute dissertation oiseuse sur ce tableau, il suffit d’observer que les groupes dont les moyennes se rapprochent le plus sont les Basques français, les Basques espagnols, les Parisiens, les Nègres d’Afrique et les Esquimaux. Pour obtenir ce rapprochement, j’ai pris les Parisiens comme terme moyen de comparaison. Ce choix est d’autant plus rationnel que, chose curieuse ! le chiffre de 95mm7, représentant la moyenne des Parisiens, est aussi celui qui se rapproche le plus de la moyenne de tous les chiffres du tableau, laquelle est de 95.2.
Quelle conclusion peut-on tirer de pareilles constatations ? Peut-on y trouver un caractère de hiérarchie quelconque ? Non seulement les chiffres intermédiaires sont distribués entre des races absolument distinctes les unes des autres, mais encore les Lapons ont une moyenne infiniment supérieure à celle des autres groupes et le Chinois vient au-dessous des Austral. Partout c’est donc le même désordre. La nature se moque des anthropologistes et les confond au moment même ou ils exécutent ces savantes mensurations qui ne sont en réalité que des jeux puérils, plutôt un sujet de distraction que l’objet d’une investigation sérieuse.