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races sont amalgamées dans les diverses classes, excepté la dernière où il ne se trouve que des races noires puisque les Boschimans, malgré la clarté relative de leur peau, ont toujours été classés parmi les peuples noirs. Il faut encore observer que cette classification, selon l’opinion de l’auteur, n’a qu’un caractère purement obstétrical. Il n’admet pas les nomenclatures anthropologiques de Weber ou de Joulin. « Il n’y a pas plus de bassins carrés ou ronds qu’il n’y a de bassins cunéiformes dans l’espèce humaine, dit-il. La forme générale est plus ou moins ellipsoïde. Les nègres présentent des races multiples comme les blancs et les bassins des négresses de la Guadeloupe ou des Ouoloves de la côte occidentale d’Afrique sont aussi grands, aussi bien conformés que les plus beaux types européens. » Ces paroles nous dispensent de tout autre commentaire.

III.

LA CHEVELURE ET LA COLORATION DE LA PEAU.


Nous nous sommes bien attardés sur les bases anthropométriques si souvent invoquées comme pouvant déterminer les caractères morphologiques qui distinguent les races humaines les unes des autres. Rien ne reste pour appuyer les théories que les anthropologistes ont soutenues avec plus ou moins d’insistance, en s’autorisant de l’étude de la charpente osseuse de l’homme. Il n’y a donc qu’à constater ce résultat négatif et à passer immédiatement à l’étude de la coloration de la peau.

Bien qu’à notre avis on ne puisse jamais trouver une meilleure base pratique pour asseoir les grandes divisions ethnologiques, tous les savants ethnographes et anthropologistes répètent en chœur que la couleur de la peau est un caractère insuffisant pour distinguer les races humaines.