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31 Irlandais 1472cc
18 Suédois 1500
23 Néerlandais 1496
9 Lapons 1440
21 Chinois 1452
116 Kanakes 1470
27 Îles Marquises 1452
7 Maoris 1446
12 Nègres Dahomey 1452
9 Néo-Hébrides 1432
15 Australiens 1295


En examinant ces différents tableaux, un fait positif se laisse tout d’abord remarquer, c’est l’irrégularité des résultats et l’incertitude où se trouve l’esprit quand il faut juger de leur valeur relative. Nous avons déjà cité des paroles bien graves de Broca, sur l’inexactitude propre des procédés du cubage ; mais tous ceux qui ont lu ses Mémoires savent combien il s’ingéniait à trouver des raisons pour justifier la science dont il était devenu l’interprète le plus autorisé, à force de travail et de constante vocation. Cependant, quoi qu’en ait pu dire l’illustre savant, on ne pourra jamais condescendre à ses opinions, au point de croire que de tous les anthropologistes lui seul ne se trompait pas. Si on observe bien ses chiffres, on remarque, du premier coup d’œ1l, qu’il a voulu ramener le cubage des crânes à l’établissement d’une preuve cherchée partout, afin de confirmer l’existence d’une distinction sérielle et hiérarchique entre les races humaines. En effet, on ne voit aucune des moyennes tirées des peuples européens au-dessous des races mongoliques ou éthiopiques. Il est vrai que les 84 Mérovingiens de la liste donnent une moyenne inférieure aux 22 Chinois et aux 12 Esquimaux ; mais cette seule exception est justement celle qui peut s’expliquer