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Si tu devines le mot de ces énigmes, tu auras converti la terre noire en musc pur. »



ZAL RÉPOND AUX MOBEDS


Zal réfléchit quelque temps, il leva ses bras et élargit sa poitrine, puis il ouvrit la bouche pour répondre en reprenant l’une après l’autre toutes les questions des Mobeds : « Je commence par ce qui regarde les douze arbres élevés dont chacun pousse trente rameaux. Il y a, dans l’année, douze nouvelles lunes semblables à un roi nouveau assis sur un trône nouveau. Le mois arrive à sa fin en trente jours, tel est le temps de sa rotation. Je passe à la question relative aux deux chevaux brillants comme Adergueschasp, dont l’un est toujours blanc, l’autre toujours noir, et qui se poursuivent dans une course rapide. C’est le jour et la nuit qui passent, et qui comptent les pulsations du ciel au-dessus de nous. Ils courent comme une bête fauve devant les chiens, sans que l’un gagne jamais l’autre de vitesse. Ensuite tu as parlé de trente cavaliers qui passent devant le roi, et dont il manque un, mais qui de nouveau sont complets quand tu les recomptes. Sache que chaque lune se compte ainsi, telle a été la volonté du Créa-