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noncer à Mihrab la nouvelle alliance. Sam. lui dit : « Va, et retourne chez toi ; dis au vaillant Mihrab « ce que tu as vu. » Puis il fit préparer un présent digne d’elle, et fit choisir ce qu’il y avait de plus précieux dans ses trésors, en partie pour Mihrab et Sindokht, en partie pour Roudabeh qui faisait naître l’amour. Ensuite tout ce que Sam possédait à Kaboul en palais, en jardins, en plantations et en récoltes, en bêtes à lait, en tapis et en étoffes, il le donna à Sindokht ; et prenant sa main dans la sienne, il lui répéta de nouveau ses promesses, disant : « Va à Kaboul, restes-y sans inquiétude, et « ne crains plus que tes ennemis te fassent du mal. » Le visage de Sindokht, qui était comme une lune devenue pâle, s’épanouit de nouveau, et elle et son cortège reprirent leur chemin sous une bonne étoile.



ZAL PORTE LA LETTRE DE SAM À MINOUTCHEHR


Maintenant écoute ce qui arriva à Zal dans son voyage à la cour de Minoutchehr le fortuné. Lorsque le roi eut nouvelle que Zal, fils de Sam le cavalier, était en route pour venir le voir, tous les grands qui brillaient dans l’empire sortirent pour aller à sa rencontre. Zal s’approcha du palais, et on le laissa incontinent pénétrer jusqu’au roi. Il s’a-