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vaient à l’une des portes de Thous, le convoi funèbre sortait par une autre. On porta les présents du sultan chez la fille du défunt qui les refusa, en disant : « J’ai ce qui suffit à mes besoins et ne désire point ces richesses. » Mais Firdousi laissait une sœur qui se rappela le désir que celui-ci avait manifesté de bâtir en pierre la digue de la rivière de Thous, pour laisser un souvenir de sa vie. La digue fut construite en conséquence, et quatre siècles après on en voyait encore les restes.



La traduction complète du Shah-Nameh de Firdousi, forme une œuvre touffue, abondante, pleine de redites et de longueurs, peu susceptible d’être goûtée par ceux qui ne se sont pas spécialisés dans l’étude particulière de la littérature persane. Nous avons donc choisi pour notre collection “ Épopées et Légendes ” la vie des héros persans les plus connus et les plus caractéristiques. Ce choix formera la matière de six volumes — chacun constituant un tout complet — qui offriront un vaste et magnifique florilège de ces merveilleuses traditions.

La préface et la vie de Firdousi qui précèdent ce volume sont résumées d’après l’édition complète du Livre des Rois, due à M. Jules Mohl, membre de l’Institut, professeur au Collège de France.

L’éditeur.