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son heureux destin ; il donna aux pauvres de l’or et de l’argent, il fut gracieux envers tous les siens ; il appela les bénédictions de Dieu sur Sam et sur le porteur de ce bon message. Pendant la nuit, il ne dormait pas ; pendant le jour, il ne se reposait pas, il ne buvait pas de vin, il ne mandait pas les chanteurs ; son cœur était rempli de passion pour sa fiancée, et il ne parlait que de Roudabeh.



SINDOKHT APPREND CE QUE ROUDABEH AVAIT FAIT


Il y avait une femme aux paroles douces qui servait d’entremetteuse entre Zal et le cyprès ; elle portait les messages de Roudabeh au Pehlewan, et ceux de Zal à Roudabeh à l’âme brillante. Destan la fit appeler, lui raconta tout ce qu’il avait appris, et lui dit : « Va auprès de Roudabeh, et dis-lui : Ô nouvelle lune au cœur pur ! quand une affaire est devenue étroite et difficile, on trouve bientôt une clef pour l’élargir. Le messager que j’ai envoyé auprès de Sam est revenu joyeux et avec de bonnes nouvelles. Sam a beaucoup parlé et écouté et débattu, et à la fin il a consenti. »

Zal remit en toute hâte à la femme la réponse de Sam à sa lettre, et elle partit emportant la lettre