Page:Firdousi - Le Livre de Feridoun et de Minoutchehr.djvu/223

Cette page n’a pas encore été corrigée

puisse ne jamais arriver le temps où il ne resterait de toi que ton nom comme souvenir ! » Puis il s’approcha et baisa le trône. On lia les timbales sur le dos des éléphants, et le cortège se dirigea vers le Zaboulistan ; toutes les villes et tous les villages accoururent pour le voir. Lorsque Sam s’approchait de Nimrouz, on y apprit que le héros, la lumière du monde, arrivait avec des présents et une couronne d’or, avec l’investiture royale et la ceinture d’or. On orna le Seïstan comme un paradis ; toute la terre y était de musc, toutes les briques d’or. On mêla beaucoup de musc et de pièces d’or, on versa beaucoup de safran et de pièces d’argent. Il y eut une joie immense dans le monde entier, parmi les grands et les petits ; et partout où il se trouva un homme puissant et renommé, il se dirigea vers Sam, souhaitant que cet enfant portât bonheur à l’illustre Pehlewan au cœur jeune. Ayant rendu hommage à Sam, ils versèrent des joyaux sur Zal-zer ; puis Sam fit à ceux qui en étaient dignes, qui étaient sages et puissants, des présents selon leur rang, et chacun désirait atteindre un rang plus élevé.



SAM CONFIE SON ROYAUME À ZAL


Ensuite Sam enseigna à son fils les vertus des rois, il appela de tous les pays ceux qui avaient de