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dans le malheur, c’est lui qui donne la direction et qui console les cœurs, c’est lui qui sera le même en toute éternité. Après lui, hommage au puissant Feridoun, maître du diadème et de la massue, à qui appartiennent la justice et la foi, la gloire, la couronne et le trône des rois ! Tout bonheur émane de sa fortune, toute gloire et tout honneur émanent de son trône. Nous sommes arrivés sans malheur dans le pays de Touran, nous avons rangé notre armée et avons cherché la vengeance. En trois jours nous avons livré trois grands combats, soit durant la nuit, soit pendant que le soleil éclairait le monde. Ils ont tenté une surprise nocturne, nous avons dressé une embuscade, et combattu de toute manière. J’avais entendu dire que Tour se préparait à une attaque de nuit, et que dans son désespoir il avait eu recours aux enchantements. Alors j’ai dressé derrière lui une embuscade, et je n’ai laissé entre ses mains que du vent ; au moment où il s’enfuyait du combat, je me suis précipité après lui, je l’ai atteint, j’ai passé ma lance à travers sa cotte de mailles, et l’ai enlevé de sa selle ; je l’ai jeté par terre comme un dragon, j’ai séparé sa tête de son vil cadavre. La voici ! Je l’envoie à mon grand-père, pendant que je prépare un moyen de détruire Selm. C’est ainsi que lui-même avait jeté avec mépris dans une boîte d’or la tête royale