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qui agit ainsi, il n’est rien qui ne soit méritoire.

101. C’est uniquement dans l’intérêt direct ou indirect des êtres qu’il doit agir ; c’est pour eux qu’il doit tout employer à l’acquisition de la Bodhi.

102. Qu’il n’abandonne pas, même au prix de sa vie, un saint ami, pratiquant la règle des Bodhisattvas et expert dans le sens du Mahâyâna.

103. Qu’il étudie dans le Çrîsaṃbhavavimoksha42 la conduite à tenir envers les gurus. Les préceptes exposés ici et les autres enseignements du Buddha sont à apprendre par le texte des Sûtrântas.

104. Les règles sont énoncées dans les Sûtras : qu’il récite donc les Sûtras, et qu’il apprenne les péchés graves dans l’Akâçagarbhasûtra.

105. Il est nécessaire de lire sans cesse le Çikshâsamuccaya43, parce que la pratique des bons y est expliquée en détail.

106. Ou bien encore qu’il étudie, comme abrégé, le Sûtrasamučcaya44 et le second ouvrage de même titre composé par le vénérable Nâgârjuna.

107. Par là il verra ce qui lui est défendu et prescrit ; l’ayant vu, il pourra pratiquer la règle pour garder en lui la pensée des créatures.

108. Voici en résumé la définition de la cons-