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IV

L’APPLICATION À LA PENSÉE DE LA BODHI


1. Ayant ainsi fermement saisi la Pensée de la Bodhi, que le Bodhisattva, sans jamais se lasser, s’efforce de ne pas transgresser la règle.

2. Ce qu’on a entrepris précipitamment, sans mûrement réfléchir, on peut, même si on a fait une promesse, le faire ou s’en abstenir.

3. Mais ce qui a été examiné par les Buddhas, par les sages Bodhisattvas et par moi-même, selon mon pouvoir, pourquoi l’ajourner ?

4. Si, après l’avoir promis, je ne l’accomplis pas en fait, dupant ainsi tous les êtres, quelle sera ma destinée ?