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qu’au Trône de la Bodhi ; je prends mon refuge dans la Loi et dans la foule des Bodhisattvas17.

Confession des péchés.27. Je m’adresse aux Buddhas qui résident dans toutes les régions et aux très miséricordieux Bodhisattvas, et je leur dis les mains jointes18.

28-29. Tout le mal que j’ai fait ou causé, comme une brute stupide, dans l’éternité des transmigrations ou dans la vie présente, tout le péché que, dans mon aveuglement, j’ai approuvé pour ma perte, je le confesse, brûlé de remords.

30-31. Toutes les offenses que j’ai commises par outrage contre les Trois joyaux19, contre mon père et ma mère et les autres personnes ayant droit à mon respect, soit en acte, soit en parole, soit en pensée ; tout ce que, pécheur vicié de multiples vices, j’ai commis de péchés pernicieux, tout cela je le confesse, ô Conducteurs !

33. Comment échapper à mon péché ? Hâtez-vous de me sauver ! Que la mort n’arrive pas trop vite avant qu’il ne soit effacé20 !

34. La mort ne s’attarde pas à considérer ce qui est fait ou reste à faire. C’est par notre confiance qu’elle nous atteint. Que personne ne se fie à elle, bien portant ou malade ; la mort est un coup de foudre.

35. Le plaisir et le déplaisir ont été maintes fois pour moi des occasions de péché, j’oubliais qu’un jour il faudrait tout laisser là et partir.