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que lui-même n’en sait rien, à quoi bon la peine que je prends ?

183. « Ceux qui aiment ce corps sont pour moi des amis. » — Soit ! Mais tous les hommes aiment leur corps : pourquoi n’aurais-je pas pour eux la même amitié ?

184. Donc, je renonce sans réserve à mon corps dans l’intérêt du monde. Si je le conserve, malgré ses défauts, c’est comme instrument d’action.

185-186. Arrière la conduite profane ! Ce sont les sages que je veux suivre. Me rappelant le « Discours sur l’attention », combattant l’indolence et la torpeur, je fais effort pour détruire les obstacles ; je retire mon esprit de la mauvaise voie pour le ramener à son vrai point d’appui.