Quand ses larmes se furent un peu calmés, il la fit asseoir et se mit à la regarder, il ne paraissait pas pouvoir se rassassier de sa beauté.
Alors seulement ils constatèrent la disparition de Lucille et Laure dit :
— Cette Lucille, elle a toutes les qualités, une vraie perfection.
Et Alexandre de dire :
— T’a-t-elle chargée de m’influencer.
— Oh ! Alexandre ce que c’est vilain ce que tu vas imaginer là.
— C’est vrai, dit-il, aussitôt apaisé, je suis injuste.
Quand Lucille revint, ils étaient assis et causaient en famille ; pourtant, il n’y avait pas l’entente, la douce quiétude qu’on y retrouve ordinairement, un rouage était faussé. Laure en parlant à ces deux hommes ne pouvait jamais prononcer le nom de sa mère.
Afin de ne pas montrer à Lucille que sa présence était de trop, ils continuèrent encore quelques minutes à échanger des banalités. En s’éloignant le père dit :
— Je m’en vais, je me suis même permis de longues vacances pour cette époque de l’année ; heureusement ton frère Jacques connaît aussi bien la besogne que moi-même. Si jamais tu désires quoique ce soit de ma part, tu n’auras qu’un mot à dire à ton frère. N’est-ce pas Alexandre ?
— Certainement, père.