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ce que j’ai à annoncer dans ce court préambule et à vous désigner mon camarade.

Ce dernier est un artiste dessinateur de grand mérite, qui a étudié à Paris sous les grands maîtres et a su profiter de leurs leçons.

Inutile avec lui de se casser la tête à donner des explications : la simple lecture du texte suffit à le renseigner ; d’un coup de crayon, il a rendu exactement la pensée de l’auteur.

On admettra facilement que dans de telles conditions le travail est attrayant.

Nous allons donc essayer à nous deux de vous donner de l’amusement, et si nous n’y réussissons pas, il nous restera une ressource : celle d’imiter l’exemple du Père Richard, de joyeuse mémoire, et d’en engager un autre.

Il ne me reste qu’un mot à ajouter à l’adresse de mes bons amis : c’est de m’excuser du retard involontaire que j’ai apporté à la publication de cet opuscule dont la préparation demande beaucoup plus de travail qu’on ne croit généralement.

Neuf longues semaines de maladie sérieuse soufferte sans aucune résignation, mais en rageant tout le temps, m’ont obligé de garder la maison à mon grand détriment, et en courant un risque sérieux d’avarier ma part de salut.

J’espère, toutefois, qu’il n’en sera rien.

Merci à mon vieil ami Tremblay qui a si gracieusement acquiescé à ma demande en m’envoyant une courte préface qui résume toute la publication.


A. Filiatrault