Page:Filhol - Analyse de l’eau ferrugineuse de Labarthe-de-Rivière.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 4 —

DOSAGE DE LA SILICE.

Dix kilogrammes d’eau minérale ont été acidulés par de l’acide chlorhydrique très-pur ; on a fait évaporer le mélange à siccité pour rendre la silice insoluble ; la masse sèche a été reprise par de l’acide chlorhydrique étendu, et on a recueilli la matière, qui a refusé de se dissoudre sur un filtre où elle a été soumise à des lavages réitérés avec de l’eau distillée ; on l’a fait sécher ensuite, et on l’a calcinée au rouge sombre, après l’avoir détachée aussi bien que possible du filtre, qui a été lui-même incinéré à part sur le couvercle du creuset. Le poids de la silice ainsi obtenue s’élevait à 0 gr. 2160.

DOSAGE DE L’ACIDE SULFURIQUE.

L’acide sulfurique a été dosé à l’état de sulfate de baryte, suivant le procédé généralement adopté par les chimistes. Dix kilogrammes d’eau minérale ont produit 2 gr. 814 de sulfate de baryte, représentant 0 gr. 967 d’acide sulfurique.

RECHERCHE DE L’ACIDE PHOSPHORIQUE.

J’ai acidulé 10 kilogrammes d’eau minérale par de l’acide azotique pur, et j’ai fait évaporer le liquide à siccité. Le résidu a été épuisé par de l’acide azotique étendu et soumis à une filtration pour séparer la silice. J’ai versé alors un excès d’ammoniaque dans la solution, et j’ai obtenu un précipité contenant le fer et les phosphates. Après avoir fait subir à ce précipité des lavages convenables, je l’ai dissous dans une quantité aussi faible que possible d’acide azotique. J’ai fait passer dans la liqueur ainsi préparée un courant d’acide sul-