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du carbonate d’ammoniaque, l’excès de baryte qu’elle contenait. Le carbonate de baryte qui s’est produit a été séparé par filtration et lavé à l’eau distillée. J’ai filtré la solution, je l’ai fait évaporer à siccité après l’avoir acidulée par l’acide chlorhydrique pur, et j’ai fait chauffer le résidu au rouge naissant. Il pesait 1 gr. 905 et consistait en chlorures de potassium et de sodium. Le premier de ces sels a été séparé au moyen du chlorure de platine. J’ai obtenu ainsi :

Chlorure de potassium 0 gr. 355
de sodium 1 gr. 550


RECHERCHE DE LA LITHINE.

Je n’ai pas découvert la lithine dans l’eau de Labarthe, en ayant recours au procédé ordinaire ; mais une recherche effectuée au moyen du spectroscope m’a permis de voir manifestement la raie du lithium. Je n’ai pas pu constater l’existence du rubidium ni du cœsium, en examinant le précipité platinico-potassique provenant de l’opération précédente.

RECHERCHE DE L’ARSENIC.

Les opérations que j’ai exécutées en vue de découvrir dans l’eau de Labarthe de l’arsenic et du cuivre, ont donné des résultats négatifs, quoique j’aie opéré sur 25 litres. Peut-être une recherche qui porterait sur une quantité d’eau beaucoup plus considérable donnerait-elle des résultats positifs ; mais cette recherche serait d’un très-médiocre intérêt au point de vue thérapeutique.

En résumé, les résultats que je viens d’exposer établissent qu’un kilogramme d’eau de Labarthe contient :