prix de cette dépense de 8 millions, relativement faible, on assurerait le capital immense que représentent 225 000 navires environ, qui fréquentent chaque année nos ports de commerce.
Les dispositions générales de ce projet ont servi de principe à tous les travaux qui ont été exécutés depuis, et à ceux qui le seront plus tard pour l’établissement de grands phares électriques.
NOMS des phares. |
DATE de l’allumage. |
DÉPENSE TOTALE pour la construction des bâtiments et des appareils. |
Fr. | ||
La Hève (deux feux fixes, sud et nord) |
26 déc. 1863. | 204 000 |
1er sept. 1865. | ||
La Palmyre (feu alternativement rouge et vert) |
3 nov. 1881. | 109 100 |
Plamer (feu scintillant) |
1er déc. 1881. | 175 300 |
Le Baleru (feu scintillant) |
1er oct. 1882. | 142 800 |
Calais (feu scintillant) |
1er oct. 1883. | 85 200 |
La Conche (2 feux fixes) |
15 oct. 1884. | 214 000 |
Gris-Nez (feu scintillant) |
15 sept. 1885. | 149 200 |
Dunkerque (feu scintillant) |
1er oct. 1885. | 138 200 |
Actuellement (1891) dix phares sont éclairés par l’électricité sur le littoral de la France. Le tableau ci-dessus résume les principaux renseignements qui les concernent.
Le phare de Planier est le premier qui ait été établi dans les conditions prévues au projet général. Les machines à vapeur sont du système compound, avec condensation par surface. Leur force est de 5 chevaux-vapeur.
Le phare de Baleru est le second qui ait été exécuté d’après les principes du même projet. Les machines à vapeur sont des locomobiles, et la machine électrique une machine magnéto de M. de Méritens, avec des régulateurs Serrin.
Les phares de Dunkerque, Calais, Gris-Nez, la Conche, ont été transformés conformément au plan général.
Le phare de Calais a deux machines magnéto-électriques Méritens, avec quatre ré-