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dans le commerce un poêle tubulaire à gaz, qu’elle désigne sous le nom de calorifère-tambour.

Fig. 423. — Coupe du calorifère à gaz de M. Wagner.

A, tube auquel on adapte le tuyau en caoutchouc amenant le gaz. — R, couronne percée tout autour de trous pour l’allumage du gaz. — B, P, deux plaques d’obturation reliant tous les tubes T, et formant le système tubulaire de chauffage. — Les gaz brûlés par la rampe R, traversent les tubes T, et s’échappent ensuite par le tuyau D, dans la cheminée de l’appartement. Ces tubes n’ayant ainsi aucune communication avec l’air de l’appartement, il n’y a aucune odeur à redouter. — F, trous percés dans l’enveloppe du poêle, par où pénètre l’air à échauffer. Cet air froid remplit l’espace vide, entre les tubes T, s’échauffe, monte par le gros tuyau vertical E, et s’échappe dans l’appartement par les vides du couvercle C.

Le caractère spécial de cet appareil, c’est son débit fixe, proportionné à ses dimensions, et à sa masse. Ce débit invariable, a permis d’employer les flammes blanches, qui donnent le maximum de chaleur, et dont l’emploi était jusqu’ici peu usité, par la crainte des fumées et des dépôts charbonneux qui se produisent, lorsque la consommation des appareils vient, sous l’influence des fortes pressions, à dépasser la limite normale.

Fig. 424. — Poêle tubulaire à gaz de la Compagnie parisienne.

Les produits de la combustion sont refroidis par leur passage à travers des plaques en terre réfractaire, et ensuite dans un tambour extérieur, auquel est raccordé le tuyau d’échappement.

Une série de tuyaux en cuivre, chauffés extérieurement par le gaz qui brûle, donnent intérieurement passage à un courant d’air qui vient déboucher à la partie supérieure, de l’appareil.

Ces tuyaux sont, à leur extrémité supérieure, entourés d’une couche de sable, qui,