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est composée de barreaux disposés suivant une surface de tronc de cône.

Avant d’être déversé dans la pièce, l’air, comme il vient d’être dit, se réchauffe. Un réservoir d’eau, permettant de saturer de vapeur l’air de la pièce, est placé à la partie supérieure de ce poêle-calorifère, qui paraît ainsi répondre à toutes les conditions exigées par l’hygiène et l’économie domestique.

Nous représentons dans les figures 408 et 409 le poêle Besson en élévation et en coupe. La légende qui accompagne la figure 409 permet de suivre la marche de l’air, son échauffement et sa sortie.

Fig. 408. — Poêle ventilateur Besson.
Fig. 409. — Coupe du poêle ventilateur Besson.

A, entrée de l’air froid. — B, tubes conducteurs de l’air chaud. — C, sortie de l’air chaud. — D, entrée dans la chambre de chaleur des produits de la combustion. — O E, colonne en tôle, recevant le combustible. — G, échappement des gaz brûlés et de la fumée. — H, foyer. — I, cendrier. — K, enveloppe du foyer. — M, partie en fonte de la colonne recevant le combustible.

Un modèle plus grand, se voit dans beaucoup d’églises, hôpitaux et grands établissements.

La marche de l’air froid et la sortie de l’air chaud sont les mêmes dans ces grands calorifères fixes que celles que nous avons indiquées dans la légende de la figure 409.

En résumé, les poêles à combustion lente, avec les perfectionnements qu’ils ont reçus depuis quelques années, sont d’un usage très économique, et ont réalisé un progrès sensible, par la bonne utilisation du combustible, que l’on charge à de longs intervalles, et qui brûle d’une façon continue, en n’exigeant que peu de surveillance. Les très nombreuses variétés de poêles à