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Fig. 205. — Coupe du fusil Westerli.

T, canon. — C, magasin à cartouches logé sous le canon, dans la monture. Une sorte de piston (a) poussé par un ressort à boudin amène successivement les cartouches sur le levier E. — b, b, cartouches. — L, levier se mouvant de droite à gauche, pour décaler la culasse mobile, et ensuite d’avant en arrière pour ouvrir cette culasse. — R, ressort à boudin produisant pression sur la croisière A et l’extracteur et donnant l’impulsion au percuteur P. — B, culasse mobile contenant dans son milieu le percuteur P, et formant par son extrémité (n) le tire-cartouche ou extracteur. La partie (n) extrait et rejette la cartouche vide. Quant à la partie m, aussitôt que par l’effet de recul de la culasse mobile elle vient toucher l’extrémité du levier D, elle le force à reculer en pivotant autour de la charnière (O). Ce mouvement fait lever la branche longue E, qui élève alors une cartouche et la place en face du tonnerre. À ce moment, à l’aide du levier L, on ramène la culasse mobile B en avant, ce qui engage la cartouche dans le canon. Puis, en ramenant ce levier L de gauche à droite, on replace la croisière A dans l’axe du canon, ce qui ferme complètement la culasse et met l’arme en état de tirer.


contour circulaire du cylindre mobile.

La cartouche du fusil Spencer a 41 millimètres et demi de longueur ; elle pèse 31 grammes. La balle, qui pèse 22gr,725, a un diamètre de 13 millimètres 8.

L’étui en cuivre pèse 4 grammes, et la charge 3gr,375.

Le fusil Westerli est, avec le fusil Spencer, une des premières armes portatives à répétition qui aient été employées.

Ce fusil a été fabriqué en Autriche-Hongrie, dans la manufacture d’armes de Heyer. Il est infiniment supérieur au fusil Spencer. M. Westerli avait construit, en 1867, un premier modèle ; il l’a perfectionné en 1870.

Fig. 206. — Cartouche du fusil Westerli.

Le canon du fusil Westerli (fig. 205) est vissé dans la boîte de culasse ; il a cinq rayures, dont les pleins sont égaux aux vides ; le calibre est de 10mm,5 ; le pas des rayures de 0m,60. Quand on fait tourner le levier L à gauche, la croisière A est forcée de reculer ; en ramenant ensuite le levier en arrière, on entraîne la culasse mobile, jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée par une clavette. Alors la partie postérieure de l’extracteur, n, qui fait ressort et qui était maintenue primitivement par la boîte de culasse, se relève, et quand on ramène la culasse mobile en avant, la