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Cet appareil, que nous représentons dans les figures 9, 10 et 11, est formé d’une plaque métallique présentant une ouverture, rectangulaire ou carrée, qui vient tomber verticalement au devant de l’objectif de la chambre noire, quand on presse, à la main, une poire de caoutchouc, ajoutée à un long tube de même matière. L’air comprimé venant de la poire de caoutchouc déplace un petit levier, qui fait tomber la guillotine, et la lumière ne peut impressionner la glace gélatino-bromurée que pendant le temps très court, où le trou de la plaque métallique la laisse arriver à l’objectif.

Fig. 9. — Obturateur Mendoza. Fig. 10. — Obturateur à guillotine simple. Fig. 11. — Obturateur à guillotine double.
Fig. 12. — Obturateur Londe et Dessoudeix disposé sur la chambre noire. Fig. 13. — Obturateur stéréoscopique à objectif double de Londe et Dessoudeix.

La figure 12 représente l’obturateur de MM. Londe et Dessoudeix disposé sur la chambre noire, derrière l’objectif. Il se place sur la planchette de l’objectif, avec quatre vis. L’objectif est fixé, au moyen d’une planchette mobile, sur l’obturateur lui-même.

La figure suivante montre un obturateur pour les vues stéréoscopiques, à écartement variable. Cet appareil se compose de deux petits obturateurs indépendants, qui fonctionnent dans le même sens, de bas en haut, afin de permettre la meilleure utilisation des rayons pour les premiers plans.

Ils glissent dans deux coulisses, ce qui permet un écartement variable, suivant qu’on le juge nécessaire.

Deux petits soufflets interceptent tout passage à la lumière.

Pour le stéréoscope, les deux appareils sont déclanchés en même temps, au moyen d’une poire unique et d’un tube à embranchement.