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Fig. 523. — Hélicoptère à vapeur de M. Achenbach.


d’un tube. Mais, par des expériences répétées, on a reconnu que la force ascensionnelle n’était pas de plus de 2 kilogrammes par force de cheval-vapeur fournie par la chaudière. D’ailleurs, l’installation de la chaudière à vapeur sur le sol montre qu’il ne s’agissait ici que d’un essai.

Fig. 524. — Mécanisme hélicoptéroïdal de M. Dieuaide.

M. Melikoff emploie une autre machine, dans laquelle l’hélice est disposée de manière à se transformer au besoin en parachute.


En 1878, M. Castel a construit un hélicoptère mû par l’air comprimé. Des engrenages communiquent le mouvement à quatre paires d’hélices superposées et placées côte à côte, les unes tournant en sens contraire des autres (fig. 525). L’appareil pour la compression de l’air restait sur le sol, et un tube de caoutchouc envoyait l’air comprimé.

Un accident mit fin aux essais de ce joujou aérien.

Fig. 525. — Hélicoptère à air comprimé de M. Castel.

Pendant la même année, un physicien de Milan, le professeur Forlarini, exécutait un appareil plus lourd que l’air (hélicoptère) supérieur à tous ceux qui l’ont précédé, car c’est le seul appareil de ce genre qui se serait élevé de terre en soulevant avec lui son moteur et sa machine à vapeur.

On voit sur la figure 526 l’esquisse de l’hélicoptère à vapeur du professeur Forlarini.

L’hélice AB, actionnée par l’arbre vertical de la machine à vapeur, est de grande surface. Au-dessous est une grande charpente fixe, CD, supportée par les traverses où repose la machine à vapeur, et qui est fixe pour offrir une grande résistance à l’air. La vapeur qui devait faire tourner, grâce au mécanisme particulier, l’hélice propulsive, allait d’abord remplir une boule métallique creuse, b, suspendue au-dessous de la chaudière et y subissait une forte impression avant de se rendre dans le cylindre moteur.

Il paraît que les expériences du profes-