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Fig. 47. — Machine de Wolf à détente perfectionnée, construite par M. Powel, de Rouen.


étoupe doubles DD′, afin d’empêcher toute perte de vapeur condensée le long de ces tiges.

Le diamètre des tiges est calculé pour que la pression de vapeur qui s’exerce sur leur extrémité supérieure, augmentée du poids des pièces, soit plus élevée que l’effort provenant de la résistance due au serrage des garnitures de chanvre dans les presse-étoupe et du frottement des palettes sur les faces du tiroir. Cette disposition, qui fait retomber les tiges et leurs palettes dès qu’elles se sont rendues indépendantes du mouvement qui élève, évite l’emploi des ressorts ou contre-poids employés pour remplir le même office.

Chaque tige porte, au-dessous des presse-étoupe, un renflement, M, formant piston, dans un petit cylindre à air EE1. L’échappement de l’air sous les pistons se règle à volonté, au moyen de petites soupapes dont la tige est filetée, et lorsque les tiges des palettes retombent brusquement, l’air se comprime sous leur extrémité de manière à supprimer complètement le choc.

Le mouvement est donné à chacune des tiges CC1 par deux excentriques circulaires FF1 calés sur un petit arbre spécial commandé par l’arbre de la machine.

Les excentriques sont articulés à deux tiges cylindriques GG1 qui passent dans un guide fixé sur la colonne, elles se meuvent à frottement doux dans deux pièces en fer HH1 qui portent le déclic, et qui sont clavetées à l’extrémité inférieure des tiges des palettes.

La partie supérieure des tiges GG1 n’est pas cylindrique ; sur une certaine longueur,