vient circuler le courant électrique venant du câble. Ce courant fait dévier l’aiguille de sa position. Si c’est le courant négatif, l’aiguille est déviée à gauche, si c’est le courant positif, elle est déviée à droite. Au-dessus de l’aiguille on a placé un fort aimant, A, qui ramène par son influence l’aiguille dans le plan du méridien magnétique, en d’autres termes rend l’aiguille astatique, c’est-à-dire indifférente à l’action magnétique du globe, de sorte qu’elle n’est influencée que par le courant du câble.
L’aiguille, contenue dans la boîte G, porte à son extrémité, un miroir très léger, qui réfléchit la lumière d’une lampe à pétrole placée à l’intérieur de la boîte. Les rayons lumineux projetés sur ce petit miroir, sont réfléchis et renvoyés au dehors, à travers un trou pratiqué dans la boîte. Grâce à cette ampliation, le moindre mouvement de l’aiguille, qui serait imperceptible à l’œil nu, se trouve accusé par un grand déplacement de l’image projetée sur un écran horizontal, S. Les positions que cette image occupe successivement, à droite ou à gauche de la ligne de repère de l’échelle portant un o, répondent aux traits et aux points de l’alphabet Morse. Le zéro de la division répond à l’immobilité de l’aiguille. À chaque passage du courant du câble, et selon que ce courant est négatif ou positif, le rayon lumineux oscille à gauche ou à droite du zéro.
Pour rendre la lecture plus facile, l’échelle de division est placée dans l’obscurité, et est visible par transparence, grâce à la lampe à pétrole, L, qui se trouve derrière l’écran. Les mouvements de l’aiguille correspondant aux signes du vocabulaire Morse sont ainsi faciles à saisir. Un employé lit ces signaux,