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Fig. 464. — Transmetteur microphonique Ader-Bell (élévation). Fig. 465. — Transmetteur microphonique Ader-Bell (vue intérieure).


microphone Ader, composé de 12 crayons de charbon ; B, la bobine d’induction ; e, un crochet qui doit faire retentir la sonnerie électrique, pour servir d’appel, quand on y suspendra le récepteur, ainsi qu’il sera expliqué plus loin. Les douze petits crayons de charbon, qui n’ont que 4 centimètres de longueur et 8 millimètres environ de diamètre, sont maintenus par des traverses de même substance. Ces charbons, ainsi que la petite bobine d’induction, sont placés dans le circuit d’une pile Leclanché.

Le récepteur employé par la Société générale des téléphones est, avons-nous dit, le récepteur de Graham Bell, auquel M. Gower donna la forme d’un anneau, pour utiliser les deux pôles de l’aimant.

On voit, sur les figures 466 et 467, le récepteur Ader, en élévation et en coupe.

Fig. 466 et 467. — Récepteur Ader. (Perspective et coupe).

E est le pavillon dans lequel on parle ; A, l’aimant replié circulairement ; M M′, la plaque de fer vibrante ; B B′, la bobine d’induction ; X X, un petit anneau de fer, que M. Ader appelle surexcitateur du courant.


Nous venons de décrire le transmetteur et le récepteur Ader, qui constituent, par leur réunion, le téléphone dit Ader-Bell, employé aujourd’hui, à l’exclusion de tout autre, en France. Nous représentons dans