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d’articulation. Le point inférieur sert d’axe à un levier qui commande directement la soupape au moyen d’une bielle. Il est prolongé sous la forme d’un secteur ayant un grain de détente en acier.

Sur ce même axe, un autre levier porte à son extrémité la virgule de détente, qui oscille autour de ce levier. Cette virgule viendra prendre le grain placé sur le secteur, et lorsque l’excentrique agira, il y aura abaissement du secteur et soulèvement de la soupape. Mais dans le mouvement de rotation autour de l’axe inférieur, l’extrémité de la virgule de détente s’élève et viendra rencontrer une came ; par cette rencontre, il y aura oscillation du doigt de détente, et la fermeture immédiate se produira.

Nous terminerons ce chapitre par la comparaison entre les différentes machines à quatre distributeurs.

Ces machines, comme on l’a vu, comprennent deux dispositions bien différentes. Les unes sont à tiroir, ce sont les appareils Corliss, Farcot, Cail et Wheelock ; les autres sont à soupapes, et dérivées toutes de la machine Sulzer.
Fig. 43. — Machine Sulzer.


Dans les machines à quatre distributeurs, un trait caractéristique est la brusque fermeture des appareils d’admission.

Dans les machines à tiroir, il y a : 1o un ressort métallique, 2o un ressort de vapeur. Dans le dernier cas, ou bien la vapeur est prise sur la conduite même de la machine et absolument indépendante de la pression dans la boîte de distribution (machines Wheelock et Farcot), ou bien elle agit dans la boîte de distribution, sur le cadre même du tiroir, et est absolument dépendante de la pression dans la boîte de distribution.

De ces trois méthodes, la plus avantageuse est l’emploi d’un ressort de vapeur indépendant, mais c’est la plus coûteuse, car il y a là une perte de vapeur appréciable.