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Fig. 441. — Télégraphe Morse (récepteur).

A, rouleau à papier. — B, électro-aimant, attirant son armature, b. — C, ressort à boudin ramenant l’armature à sa position d’immobilité, quand le courant cesse de passer. — t, appareil encreur et style traçant les traits sur le papier. — p, papier déroulé au-devant du style.


ment sur les lignes françaises, comme dans les bureaux de l’étranger.

La figure 441 représente le récepteur du télégraphe Morse, à encre, dit système à tampon, construit par M. Bréguet. Un rouleau est chargé d’encre, un autre rouleau produit les traits et les points avec l’encre empruntée au premier.

Nous ne donnons pas le dessin du transmetteur, vulgairement nommé clef de Morse, parce que c’est le même que nous avons représenté dans les Merveilles de la science [1].

La figure 442 montre quelle est la disposition donnée au télégraphe imprimeur de Hughes par M. Bréguet, dessin qui diffère de celui que l’on trouve dans les Merveilles de la science [2]. La légende qui accompagne cette dernière figure fait connaître la destination des divers organes mécaniques de cet appareil.




CHAPITRE VI

les lignes de télégraphie souterraine.

Nous avons consacré, dans la Notice des Merveilles de la science, une très courte mention à la télégraphie souterraine, c’est-à-dire à la disposition qui consiste à enterrer les fils sous le sol, au lieu de les tendre en plein air, sur des supports convenablement élevés. La télégraphie souterraine était peu en faveur à l’époque où notre Notice a été écrite ; mais cela tenait à l’imperfection du procédé alors en usage pour enfouir les fils, qui ne produisait qu’un isolement défectueux. Depuis cette époque, des considérations d’ordres divers ont imposé aux États européens l’adoption des lignes souterraines, dont l’installation a fini par devenir très facile, par suite des progrès qu’a faits l’industrie de la fabrication des câbles sous-marins, ainsi que l’étude des substances isolatrices.

  1. Tome II, page 138 (fig. 58).
  2. Id., page 143.