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Fig. 418. — Projecteur de lumière électrique du colonel Mangin, ayant servi aux opérations de triangulation du colonel Perrier (Coupe).


premières lentilles l, l′ ainsi que la lentille réfléchissante, r. L’obturateur qui, par ses déplacements, produit les éclats ou les interruptions de lumière, répondant aux signaux de l’alphabet Morse, est en FC. La lunette, LL′, est placée au haut de la boîte.


La lumière électrique procure un faisceau lumineux qui perce beaucoup mieux les brumes que la flamme de pétrole. L’appareil optique que le colonel Mangin avait fait construire par MM. Sautter et Lemonier, à Paris, se voit, en coupe, dans la figure 417.

La lumière est produite par l’arc voltaïque, dans un régulateur Serrin, On voit en c′ l’arc lumineux qui jaillit entre les deux pointes de charbon. Dans la boîte V, sont contenus les rouages d’horlogerie du régulateur Serrin, C, c’est-à-dire l’appareil animé par le courant électrique lui-même, et qui, selon l’usure des charbons, les rapproche, et maintient fixe le point lumineux.

L’obturateur n’est point mu à la main, comme dans les appareils ordinaires de télégraphie militaire, mais par un électro-aimant, dont on voit les fils conducteurs du courant, a, a′ et les bobines auxquelles ces fils aboutissent. Cet électro-aimant attire ou repousse l’obturateur, pour intercepter le passage du faisceau lumineux, ou l’arrêter.


Outre l’appareil d’éclairs lumineux, pourvu d’un obturateur, on se servit souvent,