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Fig. 37. — Chaudière Farcot (coupe longitudinale).


retour du tiroir depuis trois dixièmes environ jusqu’à huit dixièmes de la course du piston, en agissant sur le doigt mobile intérieur n.

Lors de l’aller du tiroir, ce doigt mobile intérieur, n, disparaît dans l’excavation, m, poussé par un plan incliné latéral de la came K′ des grandes introductions ; il évite ainsi la bosse de cette came, qui empêcherait l’action de la première came K. Au retour, au contraire, si le déclenchement ne s’est pas produit sur la came K par suite de la position à elle imposée par le régulateur, c’est le doigt intérieur n qui, repoussé brusquement de son logement par un ressort, vient se présenter derrière la bosse de la came K, pour déclencher à son tour, plus ou moins tôt, aux grandes introductions.

Les deux doigts m et n sont en acier, comme les cames elles-mêmes.

La disposition spéciale de l’une des cames empêche tout emportement de la machine, en cas d’accident arrivé au régulateur. Car, en admettant que, pour une cause quelconque, le régulateur s’arrête et tombe en bas de sa course, la machine, au lieu de s’emporter, s’arrête, par la suppression d’introduction de vapeur, et prévient ainsi son conducteur.

Ajoutons que la machine Farcot présente des espaces morts extrêmement faibles grâce à la disposition des orifices d’admission et d’échappement qui sont pratiqués dans les couvercles du cylindre.


Pour fournir la vapeur à ses machines,