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Fig. 389. — Machine magnéto-électrique de M. de Méritens.


que sa marche est d’une régularité parfaite, et qu’enfin les courants qu’elle fournit peuvent entretenir des régulateurs et alimenter quatre bougies Jablochkoff.


De grands progrès ont été réalisés, depuis quelques années, dans la construction des machines dynamo-électriques destinées à l’éclairage. Au début, en effet, les générateurs d’électricité étaient établis pour alimenter un nombre fixe de lampes ; de plus, lorsqu’on voulait éteindre un de ces appareils, on était obligé de lui substituer une résistance équivalente à la sienne, pour ne pas altérer la constance de la machine, qui dépensait toujours, et en pure perte, la même force motrice.

Avec les nouvelles machines, dites à distribution constante, on peut, sans troubler la marche du générateur, et en maintenant la proportionnalité entre l’éclairage effectué et la force motrice dépensée, allumer ou éteindre le nombre de lampes voulu.

Pour obtenir ce résultat, on a recours à deux systèmes de distribution. Dans le premier, ou système en dérivation ou à potentiel constant, la machine fournit, dans le circuit extérieur, une différence de potentiel constante et une intensité variable avec le nombre de lampes en service et la résistance de chacune d’elles.

Dans le second système, ou système de distribution en série, ou à intensité constante, la machine fournit un courant d’intensité constante et une force électro-motrice variable avec le nombre de lampes.