Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/446

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Fig. 378. — Machine dynamo-électrique Gérard.

La machine de M. Gérard, que représente la figure ci-dessus, diffère notablement, par sa construction, des machines que nous venons d’examiner.

Elle se compose d’un tambour en fonte, soigneusement alésé, à l’intérieur duquel sont placés les inducteurs fixes. Les inducteurs sont constitués par quatre électro-aimants disposés aux extrémités de deux diamètres rectangulaires ; leur surface polaire, également alésée en forme de cylindre, contient l’induit. Les bobines de ces électros sont montées en tension, et reliées de telle sorte que les quatre pôles développés en regard de l’induit sont alternativement de signes contraires, et par conséquent de même signe sur le même diamètre.

L’induit est mobile et comprend un noyau en tôle de fer, ayant la forme d’une croix, qui se polarise sous l’influence des pôles inducteurs. On obtient ainsi quatre champs magnétiques, dans lesquels se meuvent les bobines induites. Celles-ci sont enroulées sur les branches du noyau. Elles sont au nombre de quatre, et fournissent un courant qui change quatre fois par tour, au moment où les bobines passent d’un champ magnétique dans un autre.

Elles sont réunies en tension, et leur enroulement est tel qu’à un moment donné le courant ait le même sens dans les quatre bobines.

Le courant changeant dans l’induit quatre fois par tour, il est nécessaire de le redresser, avant de l’envoyer dans les électros et dans le circuit extérieur. À cet effet, un commutateur, de forme spéciale, portant deux balais à 90° l’un de l’autre, est fixé sur l’arbre de l’induit.


La machine Weston, que l’on voit représentée dans la figure 379, comprend une armature mobile entre les pôles de deux électro-aimants. Les pôles qui sont placés vis-à-vis l’un de l’autre sont de même nom. Ils sont constitués par des plaques métal-