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Fig. 366. — Machine dynamo-électrique Gramme à grand débit.


agit de nouveau sur l’anneau, qui fournit alors un aimant plus intense. Toutefois, cet accroissement d’intensité atteint son maximum, lorsque le maximum magnétique, correspondant au maximum de vitesse de l’anneau, est lui-même atteint.

La machine Gramme octogonale représentée sur la figure 364, et qui a été construite pour la transmission de la force, est caractérisée par l’emploi de quatre électro-aimants, produisant quatre champs magnétiques, dans lesquels a lieu la rotation de l’anneau. C’est donc une machine multipolaire. Il y a, par suite, quatre balais, qui touchent le collecteur dans les plans des deux diamètres du commutateur.

Dans la machine Gramme cylindrique, que nous représentons dans la figure 365, l’électro-aimant est placé entre les deux plaques de fonte qui servent de support à l’appareil. Les noyaux du fer doux sur lesquels sont enroulées les deux bobines ont, en coupe, la forme d’un croissant ; ils se prolongent par deux demi-cylindres entre lesquels tourne l’armature.

Pour les machines à grand débit, M. Gramme a adopté la disposition qui se trouve indiquée sur la figure 366. Les électro-aimants verticaux y sont très multipliés ; on en compte jusqu’à 14, dans certaines machines destinées à des éclairages électriques d’une grande importance. Leurs noyaux sont assemblés entre deux plateaux de fonte, portant en leur milieu un encadrement de bronze, qui sert de support à l’arbre central.