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noyau, arrive simultanément dans les plaques secondaires, dont toutes les parties développent une égale activité électro-chimique ; l’absorption du courant primaire est ainsi excessivement rapide et régulière et la formation uniforme.

Pour éviter l’oxydation des électrodes et le transport des sels, M. Parod place les plaques de son accumulateur dans une cuve d’ébonite, divisée en deux compartiments par un diaphragme poreux.

Fig. 357. — Accumulateur Reynier, à 27 plaques. Fig. 358. — Accumulateur Reynier, à 9 plaques.

On doit à M. Reynier, l’électricien bien connu et dont les travaux ont contribué, pour une large part, au développement des applications de la pile secondaire, l’invention de deux accumulateurs, l’un au cuivre, l’autre au zinc.

Le premier a pour positif une lame de plomb peroxydé, et pour négatif une lame de plomb cuivré. Le tout plonge dans de l’eau acidulée par de l’acide sulfurique tenant en dissolution du sulfate de cuivre.

Fig. 359. — Accumulateur Reynier à 5 plaques, couplées par des ponts métalliques. Fig. 360. — Plaque d’accumulateur Reynier, munie de son crochet de contact.

Le second a la même électrode positive. Quant au pôle négatif, il est constitué par une lame de plomb amalgamée et zinguée. Le liquide est formé par de l’eau additionnée d’acide sulfurique et chargée de sulfate de zinc.

L’accumulateur Reynier est construit à Malry, près Fribourg (Suisse), par M. Blanc, qui donne à ces appareils les formes que nous